La fin d’une autre année scolaire différente tire à sa fin… j’ose dire “déjà”. Autant que les choses ont changé qu’il y a des choses qui demeurent pareilles: juin = fin d’une étape + planification de la prochaine. Cette planification stratégique me fait réfléchir à la puissance des équipes.
Culture = nébuleux
J’ai toujours cru que la culture de mon environnement de travail était LE facteur qui déterminait, en gros, notre succès. Si la culture en est une qui est saine, collaborative, ouverte et accueillante, il est certain que nous allons réussir. Toutefois, si cette culture est fermée, toxique, négative et égoïste, c’est sûr et certain que nous allons planter, et ce, même avant de commencer.
Qualifier la culture d’un environnement de travail, ça peut être nébuleux. Chaque personne l’interprète et la vit à sa propre façon. Je peux qualifier la culture comme étant relativement positive, tandis que mon collègue de l’autre côté du couloir se dit être victime d’une noyade sans cesse dans une piscine de négativité. En bout de ligne, est-ce que nous pouvons vraiment dire de manière réelle si la culture est bonne ou non?
Les équipes, elles, nous en disent beaucoup plus sur le réel. Ce sont les équipes qui concrétisent le travail, et non pas la culture: le jour au jour, le contenu, et les collègues avec qui nous travaillons. C’est du vrai de vrai, sur le terrain et dans l’action. Ce n’est pas la culture qui nous fera comprendre les pistes pour améliorer notre pratique ou notre produit, ni nous renseigner sur les actions à adopter, à diminuer, ou à arrêter. Pour cela, il faut se référer aux équipes et à leurs leaders. D’ailleurs, j’ai déjà oeuvré dans des cultures dites toxiques, mais qu’à l’intérieur s’est formé des équipes du tonnerre qui ont faite une différence !
Bâtir de bonnes équipes
Je constate que pour réussir, vaut mieux investir notre temps et nos efforts à former de bonnes équipes. Comme leader, il faut être stratégique et considérer le profile de chacun des membres potentiels avant même de les assembler. J’ai souvent été témoin des retombées positives lorsqu’une personne négative sur le personnel a été placée dans une équipe avec de crinqués positifs. Surtout du fait que cette personne n’a pas été influencée par ses alliés négatifs puisqu’ils n’en étaient pas membres.
Vous savez, c’est en travaillant en équipe que nous avons réellement l’occasion d’exprimer notre individualité, de faire connaitre de quelles façons nous pouvons contribuer, offrant donc nos cadeaux aux autres. La culture ne peut pas nous donner ça. Je dirais que c’est même le contraire: ce sont les bonnes équipes qui ont un impact positif et qui forment la vraie culture du lieu de travail.
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